Présents : Mme Véronique Aner, la directrice.
Mmes Murielle Payot, Anne Huet Mecenate, Marie-Hélène Crouvezier, Martine Laffont, Corinne Chedburn, Elsa Charles et Emmanuelle Payen, enseignantes.
M. Truchot, représentant du maire d’arrondissement
Mmes Guylène Pasquier, Anne-Sophie Molinié, Marie-Laure Alamalhoda, Annabelle Chaïdakis, Stéphanie Ertzbitschoff, Alice Lafont et Lalla Cicotti, représentants des parents d’élèves.
Mme Aner ouvre la séance et commence par adresser des remerciements aux maîtresses, aux parents délégués, à M. Truchod, à M. Denat et aux collègues de l’élémentaire, pour leurs efforts de concertation, d’analyse et de suggestions, menés dans le contexte de la refondation de l’école. La mobilisation sur la question des rythmes scolaires est significative au niveau du groupe scolaire Buffon ; elle témoigne d’un travail riche et efficace, commun aux deux équipes et aux représentants des parents d’élèves.
1- Les effectifs de l’école
Mme Aner présente quelques chiffres, sur l’historique de l’école maternelle depuis 10 ans environ.
171-172 enfants inscrits en juin, presque toujours 180 à peu près à la rentrée
180-185 avec les TPS
En 2009, une classe a été fermée en Avril et ré-ouverte en Septembre suite à la mobilisation de l’école, de la mairie et des parents, et compte tenu des effectifs en ligne avec les normes de l’éducations nationale.
À ce jour : 165 élèves sont prévus pour la rentrée 2013, répartis comme suit :
PS : 55
MS : 60
GS : 50
À ce jour, s’ajoutent 5 demandes de dérogations entrantes et aucune sortante. La fin des demandes de dérogations est fin mai.
Le chiffre final risque donc fortement d’être le même que celui de l’année passée. Il peut être intéressant d’observer la situation, chiffres en main, année après année, depuis 2008. Mme Aner va préparer ces documents.
S’il y a une fermeture de classe, cela implique le refus des dérogations entrantes ainsi que des TPS. Le chiffre de 165 élèves correspond à des classes chargées (27,5 enfants par classe. Cela signifie par ailleurs ½ poste d’ASEM en moins, sur 4½ ASEM à l’école aujourd’hui. Mme Aner insiste sur la nécessité au cas où la classe serait supprimée de conserver ce ½ poste. Dans la réalité, l’école fonctionne aujourd’hui avec 3 ½ ASEM au quotidien, compte tenu des congés, formations, etc... Les enseignantes rappellent qu’elles doivent adapter leurs choix pédagogiques à la présence ou non des agents de service, notamment pour la mise en place de certaines activités, telles que la peinture, la gymnastique, etc. et que les ASEM jouent un rôle important dans la prise en charge d’enfants en situation de handicap (4PPS pour l’année 2012-2013).
Enfin, cette école a les moyens de fonctionner convenablement pour une maternelle, les classes sont grandes ; elle offre de meilleures conditions pour un nombre assez important d’élèves que d’autres écoles du Vème arrondissement qui risqueraient d’être surchargées en cas de fermeture de la septième classe à Buffon.
Il faut encore réfléchir en termes de groupe scolaire. S’il y a fermeture à la maternelle, il risque d’y avoir également fermeture à l’élémentaire, où se trouvent les enfants de l’INJS (Institut National de Jeunes Sourds). Se pose alors la question de l’intégration correcte de ces élèves dans des classes plus chargées, ce qui est encore un élément délicat.
Compte-rendu de la visite de Mmes/M. Pasquier, Simoes et Le Dars avec M. Tiberi, à la mairie du Ve. M. Tiberi avait contacté Mme Aner à deux reprises, pour obtenir des renseignements d’ordre factuel sur l’école.
M. Tiberi rencontrera MM. Duthy, DASEN, début avril, il continuera de défendre le maintien de cette classe : l’habitude des dérogations implique que les effectifs soient plus élevés, et n’est pas compatible avec la suppression de classe. La conclusion de l’entretien a été d’insister sur la nécessité de cohérence entre la politique de dérogation et celle du maintien vs. fermeture de classe.
M. Truchod rappelle qu’il y a trois ans, les manifestations en faveur du maintien de la classe avaient été très fortes et M. Tiberi avait obtenu ce maintien. Le maire s’étonnerait que la mobilisation soit quasi inexistante cette année après avoir connu une telle ampleur il y a quelques années. S’il y a de nombreuses dérogations au départ en faveur de Mouffetard, c’est aussi un réel problème. Les dérogations sont surnuméraires sur les autres dérogations internes au Ve. Ici, le maintien semblerait cohérent dans la politique d’ensemble annoncée avec la réforme des rythmes.
Rappelons qu’il y a une baisse démographique dans l’arrondissement, du fait des loyers ; cette école Buffon a toujours été une valeur d’ajustement dans l’arrondissement.
Mme Huet-Mécénat note que le seul aspect positif de cette fermeture serait le gain d’espace pour l’ensemble de l’école : une classe et le dortoir du rez-de-chaussée.
Les conséquences négatives sont en outre le départ de la dernière enseignante arrivée.
Plusieurs actions sont répertoriées et envisagées par les parents (Rendez-vous à la mairie de Paris, au rectorat, à l’inspection du Ve, une banderole ..).
2- La scolarisation des élèves handicapés
La loi de 2005 prévoyait l’introduction des enfants qui ont des difficultés particulières. Auparavant, les différentes difficultés que pouvait présenter un enfant étaient peu prises en compte. Cette loi a été portée par les parents d’enfants handicapés, faisant face à un très grand retard de la France en termes de regard sur le handicap, de façon plus générale.
La loi donne une définition très large du handicap et prévoit notamment l’accès des personnes handicapées aux espaces et institutions nécessaires. Tout un ensemble de dispositions sont mises en place pour se succéder dans les aides apportées à ces personnes pour évoluer dans la société. Plusieurs cas sont présentés : certains handicaps apparaissent à la naissance, ils peuvent être de durée variable et évolutif, certains se révèlent en maternelle, sans que des démarches aient pu être initiées auparavant.
Les parents sont les principaux initiateurs de toutes les démarches d’aide. Cependant la demande d’AVS (Assistante de vie Scolaire) peuvent être demandées par le directeur de l’école. Les démarches prennent souvent beaucoup de temps.
Médecin scolaire, psychologue, directeur, enseignants, parents et représentant de l’éducation nationale (la personne ressource, Mme Boutin) sont conduits à travailler ensemble pour mettre en place et signer un PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation). Une commission de la MDPH (Maisons Départementales des Personnes Handicapées) attribue un droit à une AVS (Assistante de Vie Scolaire), qui sera affecté par le rectorat ou par une association choisie par les parents.
Dans l’école : 4 PPS ; une AVS est espéré pour l’année prochaine, pour aider deux enfants.
Les personnels ressources, de l’Académie, aident en ce sens. Il s’agit d’enseignants qui fonctionnent sur tout Paris et interviennent à la demande de la direction et de la personne référente. Mme Boutin est ainsi venue plusieurs fois pour trois enfants. La psychologue scolaire intervient également, seule personne rescapée du RASED, inexistant dans le Ve. Mme Faure, maître référent Rectorat, installée dans l’école élémentaire, participe aussi, mais sa charge de travail est énorme. Les processus sont longs à mettre en œuvre (le temps d’obtention du diagnostic). Les centres de soin avec lesquels l’école travaille - où les enfants sont pris en charge à l’extérieur - sont plus ou moins efficaces pour fournir les renseignements nécessaires.
La situation est encore délicate. La présence d’une AVS est nécessaire pour l’enfant mais aussi pour l’enseignant et le groupe qui l’inclut et doit continuer à fonctionner correctement.
Dans certains cas, il est absolument nécessaire qu’une personne accompagne l’enfant pour les soins et la psychologie, mais toutes sortes de cas apparaissent, nécessitant des solutions adaptées. La formation des AVS est l’objet d’une loi prochaine. À ce niveau, le maintien du ½ poste d’ASEM dans cette école est d’autant plus important.
Un problème vient aussi de la non communication complète à ce sujet avec les crèches ; il n’y a guère de moyen de préparer les classes de petite section en fonction des situations particulières de certains enfants dont les troubles ont pourtant été repérés à la crèche. La parole des enseignants de petite section n’est guère entendue non plus par les médecins scolaires.
La maternelle est une étape cruciale, où les parents et les équipes scolaires doivent réagir vite.
Un document, peut-être une édition spéciale du Buffon soir, devrait peut-être confectionné et distribué à l’ensemble des parents pour éclaircir ces points.
3 - Les rythmes scolaires
Guylène Pasquier présente une synthèse très détaillée de la situation à ce jour. Nous renvoyons sur ce point aux documents disponibles sur le site du gouvernement et dans les pièces jointes à ce compte-rendu.
Un diaporama nous est projeté : rappel sur la refondation, disponible sur le site du gouvernement : éducation.gouv.fr/rythmes.scolaires
Les programmes de maternelle vont être revus, pour être mieux dégagés de l’enseignement primaire ; question de l’association des différents partenaires…
A Paris , en septembre 2013, les enfants pourront sortir à 15h ou 16h30, le mardi et le vendredi et auront classe le samedi matin.
Les différentes mesures sont présentées, dans le cas de Paris ; projet éducatif territorial pour réarticuler les activités préexistantes dans le temps périscolaire introduit. Une lettre a été envoyée le 21 mars, elle est disponible sur le site de la mairie de Paris. Les conseils d’école ont une marge de proposition.
La forme de soutien scolaire envisagée n’est pas claire à ce jour. Il semble que des ateliers pédagogiques complémentaires seront assurés par les enseignantes ces deux jours ou l’un des deux jours. La tranche 15h-16h30 serait assurée par des animateurs (BAFA, brevets professionnels). Après ce seraient des surveillants, ou les ateliers bleus qui demeurent en place à l’horaire actuel.
À l’heure actuelle, environ 50 enfants restent à la maternelle après 16h30 ; l’année prochaine, à 15h, ils risquent d’être beaucoup plus nombreux à rester pour ce temps périscolaire
Un lien avec les associations périscolaires les plus proches doit être creusé. La qualité du recrutement des animateurs puis de leur formation est un point particulièrement sensible. Une articulation entre les responsables des animateurs et le personnel de l’école doit impérativement être approfondi, notamment en ce qui concerne les sujets suivants :
• Organisation des transitions et des sorties d’école. Impératif de sécurité à maintenir pour les enfants,.
• Utilisation des locaux de l’école.
• Responsabilités et règles de vie au sein de l’école.
Un point est fait à propos des réunions du groupe scolaire Buffon, du questionnaire distribué aux parents et de ses résultats, ainsi que des réflexions à mener dans l’école, avec la mairie d’arrondissement, le contenu de ces moments ….
4 - Chorale et fête d’année
Les parents d’élève seront invités à venir écouter les enfants à la chorale, le 20 juin pour les PS (8h30-9h) et le 21 juin pour les MS et GS (8h30-9h15). Les enseignantes soulignent qu’il ne s’agit pas d’un spectacle, mais d’une séance de chorale hebdomadaire.
Tous les supports de prise de vue sont interdits, afin d’éviter la diffusion sur Internet.
La date de la fête de l’école est prévue le Samedi 29 juin (matin) avec une visite dans les classes pour voir et emporter le travail de l’année.
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